Réunie du 20 au 27 novembre 2018 à Libreville, dans le cadre de ses Assemblées annuelles, l’Organisation interafricaine du café (OIAC) vient d’adopter d’importantes recommandations pour booster la filière café, à travers une feuille de route baptisée « Déclaration de Libreville ».
Cette déclaration qui se résume en quatre mesures est destinée non seulement à la communauté internationale, mais aussi aux Etats membres ainsi qu’au secrétariat général de l’OIAC.
Dans un premier temps, il s’agit d’une invitation à la communauté internationale à participer à la recherche de solutions, face à la baisse continue des prix et à l’impact du changement climatique sur la production de café. Cela, en vue de contribuer à améliorer les moyens de subsistance des producteurs de café.
La deuxième mesure qui va à l’endroit des Etats membres consiste à créer un environnement propice à des chaines de valeur efficaces, à la création de la valeur ajoutée et à la consommation intérieure, en tant que mesures d’atténuation de la volatilité des prix.
Il s’agira également de soutenir et promouvoir le commerce régional et continental du café, sous les auspices de la zone de libre-échange continentale afin de stabiliser les prix et de réduire les risques potentiels découlant de la baisse des prix internationaux pour les producteurs africains de café.
Les Etats membres sont enfin appelés à fournir un cadre continental pour l’intégration et la collaboration dans la recherche sur l’impact du changement climatique sur la production et la productivité du café.
En dernier ressort, l’OIAC a exhorté le Secrétariat général à mettre en place un mécanisme efficace de suivi et d’évaluation des progrès accomplis dans la mise en œuvre de cette déclaration de Libreville.