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Santé d’Ali Bongo : Mavioga enragé par la «confiscation de l’information»
Publié le vendredi 30 novembre 2018  |  Gabon Review
Guy-Christian
© Autre presse par DR
Guy-Christian Mavioga du Bloc démocratique chrétien (BDC)
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A la faveur d’une déclaration, le 29 novembre à Libreville, le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC) a regretté la mise à l’écart des institutions dans le dossier sur l’état de santé du président de la République.

A l’instar des autres leaders politiques, le secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC) s’est exprimé sur l’état de santé d’Ali Bongo, le 29 novembre à Libreville. S’il s’est réjoui de l’amélioration de l’état de santé du président de la République, Guy Christian Mavioga a regretté la mise à l’écart des institutions de la République.

«Comment peut-on expliquer que jusqu’à ce jour, le Vice-président de la République, le Premier ministre et les présidents des instituions n’aient pas encore rendu visite au président de la République, se contentant de subir le rythme de ceux qui ont décidé à tort ou à raison, de prendre en otage ce dernier à Ryad?», a interrogé le secrétaire exécutif du BDC.

Selon Guy Christian Mavioga, cette situation a permis aux «réseaux sociaux et aux personnes de mauvaise fois de commenter de manière éhontée la santé du chef de l’Etat». Ce dernier a également regretté le fait que le directeur de cabinet du président ait été empêché de sortir du territoire national pour se rendre au chevet d’Ali Bongo.

«Quelle serait cette main invisible qui empêcherait la principal collaborateur du président de sortir du pays? Qui s’accapare du président quand on sait que selon nos sources, même sa propre famille a du mal à le voir, se contentant des informations livrées par des militaires ou des inconnus? A qui profite l’absence du président?», a-t-il demandé.

Pour le secrétaire exécutif du BDC, cette situation paraît bizarre et permet d’affirmer que «ça sent mauvais». Il a par ailleurs appelé les Gabonais à la vigilance face à la prolifération des rumeurs. «Car le Gabon est un Etat de droit avec des institutions fortes et les Gabonais ont le droit de connaitre toute la vérité. Pis, le gouvernement a le devoir de dire toute la vérité pour arrêter les rumeurs folles».

Auteur: Jean-Thimothé Kanganga
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