Craignant sans nul doute l’exécution des menaces proférées par le gouvernement une semaine plus tôt, la direction générale de La Poste SA et le Syndicat nationale des agents de La Poste (Synaposte) ont décidé de mettre fin à leur conflit.
Il n’y a plus de grève à La Poste SA. Après avoir passé plusieurs mois en chiens de faïence, la direction générale et son partenaire social ont décidé de mettre fin à leur conflit. L’annonce a été faite le mardi 27 novembre à la faveur d’une nouvelle rencontre des deux parties avec Guy-Bertrand Mapangou, le ministre d’Etat en charge de la Communication et de l’Economie numérique.
Prise après une semaine de discussions, la décision de la direction générale de La Poste SA et du Synposte s’imposait. C’était ça ou rien. En conviant, le 20 novembre dernier, les deux parties à une «réunion d’information et de sensibilisation», la tutelle les avait mis en garde de ce que des «mesures drastiques» pouvaient être prises pour faire cesser un conflit dont les termes de sortie avaient pourtant été signés deux fois de suite, en février et en août derniers.
Guy-Bertrand Mapangou les avait, en effet, menacé de suspendre la subvention de l’Etat à la structure publique, si aucune solution n’était trouvée. Une semaine après, c’est donc chose faite. Du moins à ce qu’il semble. Un nouveau débrayage n’étonnerait pas, d’autant qu’aux revendications salariales, s’est ajoutée une querelle d’égos, qui est plus qu’évidente au sein de La Poste SA depuis le début du conflit, peu après l’arrivée de Michael Adandé, le patron actuel.