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Gabon : Le Pozzo di Borgo bientôt aux enchères
Publié le jeudi 29 novembre 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Gabon : Le Pozzo di Borgo bientôt aux enchères
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Le Pozzo Di Borgo, l’hôtel particulier acquis en 2010 par le Gabon, dans le 7e arrondissement de Paris, pourrait être mis aux enchères. Cela se ferait à la demande de Frédéric Bérenger, titulaire d’une créance de 11 millions € (Plus de 7 milliards 215 millions de francs CFA) sur le Gabon.

Le Pozzo Di Borgo, l’hôtel particulier acquis en 2010 par le Gabon pour 65 milliards de francs CFA pourrait être mis aux enchères dans les prochains jours. © Flickr /Caroline et Louis Volant

La Lettre du Continent du mercredi 28 novembre affirme que l’hôtel Pozzo di Borgo, propriété de l’Etat gabonais situé dans le 7e arrondissement de Paris, devrait être vendu aux enchères. Selon ce confidentiel, cette vente interviendrait «à la demande de Frédéric Bérenger». Ce dernier, cité par le journal, est «titulaire d’une créance de 11 millions € (Plus de 7 milliards 215 millions de francs CFA) sur le Gabon».

«L’opération menée par l’avocate Julie Couturier (cabinet JCDAvocats) devrait être effective début 2019», précise la source, indiquant que la Société Kontinental conseil ingénierie de cet homme d’affaires est épaulée par Calunius Capital, société britannique spécialisée dans le financement de procès. Fréderic Bérenger «a instruit ses avocats pour lancer la procédure début octobre. Celle-ci est rendue possible par deux nantissements réalisés sur les parts sociales de la Société civile immobilière des numéros 49 et 51 rue de l’Université (SCI), où se situe le luxueux bâtiment du début du XVIIIe siècle», affirmait en septembre La Lettre du Continent.

Avant cette étape qui se profile, le patron du Groupement Santullo Sericom, Guido Santullo (Décédé), avait obtenu la saisie conservatoire de cet immeuble acquis en 2010 pour 65 milliards de francs CFA.

La démarche de Frédéric Bérenger vise à contraindre l‘État gabonais à payer ses créances vis-à-vis de KCI. Celles-ci sont estimées à près de 7 milliards de francs CFA en valeur nominale, soit le montant de la créance validée par la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye, en 2016.
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