Présent au Gabon depuis, lundi dernier, pour former 30 médecins en diabétologie et assister au 5ème Congrès des diabétologues d’Afrique qui s’ouvre ce mercredi à Libreville, l’association Diabète ‘’Académie Afrique’’ sollicite un accompagnement financier des gouvernements africains, afin d’assurer son fonctionnement et atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée.
Pour le secrétaire général de ‘’Diabète Académie Afrique’’, le Dr. Amos Ankotche, bien que son association existe depuis 2015, elle manque de fonds suffisants pour assurer son autonomie. Aussi, sollicite-t-il, une aide des gouvernements africains.
«Il y a un plaidoyer à faire à l’endroit de nos gouvernements, pour que nous ayons des fonds pour nous prendre en charge et continuer de former l’élite des diabétologues», a-t-il déclaré.
En attendant le soutien financier des gouvernants africains, Amos Ankotche souligne que l’association ‘’Diabète Académie Afrique’’ est pour l’instant sponsorisée par des Laboratoires pharmaceutiques. Malheureusement, le risque d’être confronté à des contraintes liées à des questions d’intérêts, pourrait porter préjudice à ce partenariat.
Nonobstant la formation des médecins spécialisés en endocrinologie, l’association œuvre également dans la recherche. A ce sujet, le diabétologue Amos Ankotche, précise que l’aide sollicitée permettra, entre autres, de mener des recherches sur les données fiables liées au diabète.
«En Afrique nous avons des données anciennes sur le diabète. Mais il faut les repréciser par de nouvelles recherches. Et nous avons justement besoin de moyens, pour récolter ces nouvelles données et faire un plaidoyer, car ce que nous dirons seront des choses vérifiées dans chaque pays», a conclu le secrétaire général de Diabète Académie Afrique.
Pour rappel, la fédération internationale de diabète a estimé, en 2015, qu’en Afrique il y a 4,39% de diabétiques soit 14 millions de diabétiques environ. Un chiffre qui, d’après la fédération, allait être multiplié par 2 d’ici 2040.