Gabon: la Nyanga répond favorablement à l’appel au rassemblement de Jean Ping

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Publié le lundi 26 novembre 2018 | Gabon Media Time

© Autre presse par DR
Jean Ping, le samedi 3 novembre 2018, à sa résidence des Charbonnages (Libreville).

Dans la droite ligne de son discours à la Nation ce samedi 3 novembre 2018, à sa résidence des Charbonnages, l’ancien candidat à la présidentielle d’août 2016 Jean Ping a reçu en audience la coordination de la Coalition pour la nouvelle République de la province de la Nyanga. Il était question pour les ressortissants de cette partie du pays de réaffirmer leur adhésion à la vision d’unité et de réconciliation prônée par le leader de l’opposition.

C’est en présence des membres de son cabinet que l’ancien président de la Commission de l’Union africaine a tenu à échanger avec les responsables de la coordination de la Nyanga. Une rencontre qui s’inscrit dans la poursuite des consultations ouvertes par Jean Ping depuis son appel au rassemblement lancé le samedi 3 novembre 2018.

Lors de cette adresse à la nation, il appelait les Gabonais à un sursaut patriotique nécessaire à la construction d’un Gabon moderne, résolument tourné vers le progrès, mais aussi et surtout un Gabon réconcilié avec lui-même. C’est donc à la suite des audiences accordées à plusieurs personnalités et associations que l’ancien candidat à l’élection présidentielle, qui continue de réclamer sa victoire, a reçu les ressortissants de cette province du sud du pays.

Lors de la lecture de leur motion de soutien, ils ont réaffirmé soutenir celui qu’ils considèrent comme le « président élu » du Gabon, martelant qu’il était « le seul dépositaire du choix majoritairement fait par le peuple souverain ». Jean Ping a indiqué par la suite être prêt à oeuvrer pour que celui-ci assume pleinement sa tâche à la tête de l’Etat.

« La Nyanga ne peut être qu’un moteur tout indiqué au service de la bonne cause. Les choses doivent impérativement rentrer dans l’ordre, par le triomphe effectif de cette désignation à laquelle rien d’autre n’a à se substituer et ne peut d’ailleurs se substituer », ont-ils martelé.

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