Ce jeudi 22 novembre 2018 s’est achevé le 1er forum sur la Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES & Africa). Cette rencontre co-organisée par la Commission de l’Union africaine (UA) et l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale(AGEOS), avait pour objectif de renforcer les capacités en Afrique pour l’exploitation optimale des systèmes, des données et des technologies d’observation de la Terre.
C’est en présence du Coordonnateur du programme GMES & Africa de la commission de l’Union Africaine Tidiane Ouattara et de plusieurs experts des sciences spatiales que le Directeur général adjoint de l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale Aboubakar Mambimba Ndjoungui a procédé à la clôture du 1er forum GMES & Africa qui a été une plateforme d’échanges riches entre les services d’observation de la terre et les utilisateurs finaux.
Placé sous le thème « Débloquer le potentiel de l’observation de la Terre en tant que moteur du développement durable de l’Afrique », celle-ci fait référence au déséquilibre existant entre le potentiel du continent et les bénéfices réels qu’il tire des dividendes de l’observation de la Terre. Il était donc question pour les 400 participants de ce forum de discuter sur les moyens d’exploiter les possibilités offertes par l’observation de la Terre pour tirer parti du développement socio-économique de l’Afrique
S’exprimant sur la thématique de ce forum, Tidiane Ouattara, a expliqué que pour y parvenir l’Afrique doit se doter des infrastructures de qualité, et mettre un accent particulier sur la formation de la jeunesse africaine dans le domaine des sciences spatiales, mais également de viser le secteur des services.
Prenant la parole à cette cérémonie de clôture, le Directeur général adjoint de l’Ageos a remercié les participants et s’est félicité de la tenue de ce forum en terre gabonaise. Il a par ailleurs indiqué que les échanges des experts qui portaient principalement « sur l’appropriation des technologies nouvelles en matière d’observation de la terre, ont permis d’impliquer toutes les parties prenantes à ce processus, pour faciliter la mise en oeuvre de ce programme à toutes les échelles ». « c’est uniquement de cette manière que l’Afrique s’arrimera à un développement qui répond fortement aux grands défis auxquels elle est confrontée aujourd’hui», a-t-il soutenu.