En marge du 5ème congrès africain de diabétologie qui débute ce mercredi 28 novembre à Libreville, les 30 médecins francophones qui se spécialisent en diabétologie, reçoivent depuis ce lundi, ce jusqu’à ce mardi, des enseignements sur l’importance de la recherche en diabétologie, la méthodologie et comment faire connaitre cette recherche.
C'est dans la salle des conférences du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), que le Pr. Burcelin, diabétologue et formateur, a édifié les médecins africains en provenance de 19 pays d'Afrique Sub-saharienne, sur l'importance de la recherche en diabétologie.
«Mon intervention consistait à l'initiation, à la prise de conscience, de ce que l'on peut faire et être, en tant que chercheur. L'importance est de susciter des vocation», a-t-il expliqué.
S'agissant de la vocation à la recherche, le Pr. Burcelin soutient que devenir chercheur, n'est pas une question d'intelligence, mais surtout de volonté et de passion, «pour mieux comprendre ce qu'est la nature, et surtout pour transférer la connaissance à ses cliniciens, qui pourront mieux prendre en charge le patient».
Autre intervenant à cette formation, le Dr. Martine Taroni, diabétologue au CHU de Marseille, en France, a expliqué l'enjeu de cette deuxième session de formation de haut niveau à Libreville, qui est d'assurer la relève des diabétologues africains.
«Depuis le début de l'histoire de diabète académie Afrique, nous avons posé les bases avec un certain nombre de chefs de service diabétologie de l'Afrique subsaharienne, pour organiser une formation de haut niveau pour les jeunes diabétologues de tous ces pays d'Afrique, qui seront amenés demain à être aussi chefs de service», a soutenu le Dr. Taroni, avant de préciser que les 30 médecins formés à Libreville, constituent la 2ème génération de diabète académie Afrique.
Pour rappel, Diabète académie Afrique est une association des diabétologues créée en 2015, et qui a pour objectif de former en Afrique, une élite en diabétologie, notamment dans la recherche.