Réunis à Paris le 8 octobre dans le cadre de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, les représentants de la France, de la BEAC et le président du comité ministériel de l’Umac se sont prononcés sans nuance en faveur de la suppression des exonérations fiscales au sein de la Cemac pour accroître les ressources intérieures des États membres.
Bruno Le Maire, Abbas Mahamat Tolli et Daniel Ona Ondo se sont alignés sur la position du FMI qui soutient depuis plusieurs mois cet argumentaire.
Cette approche, qui revient à appliquer une politique récessive au moment où le taux de croissance de la Cemac est annoncé inférieur à 2 % en 2018, est susceptible d’étouffer l’embryon de croissance observé dans les pays concernés.... suite de l'article sur Jeune Afrique