Le retour à la vie d'Ali Bongo n'est pas la chose la mieux partagée par ses opposants gabonais qui ont mélangé une messe demandée à Paris pour leur président
La scène se passe, ce samedi 24 novembre 2018, dans une paroisse en France, précisément à Paris. En cours de messe, le prêtre, un homme blanc, entame une prière pour le président gabonais. Précisément au moment de l’offertoire quand il élève la voix et dit : « Nous te prions en particulier pour Ali Bongo Ondimba…. ». Soudain, une voix commence à s’élever dans l’église. « Il a tué les Gabonais ». Un homme ajoute « C’est un assassin ». Du coup, les voix s’élèvent de partout dans la paroisse. « On ne peut pas prier pour un assassin, mon père ».
Des membres du service d’ordre de l’église tentent de s’interposer et de ramener le calme. « Je vous en prie, on est à la messe. Vous êtes en présence de Dieu…. ». « Une messe, c’est pour les pécheurs ». Mais, les choses dégénèrent. Les opposants à Ali Bongo donnent de plus en plus de la voix. « Ali Bongo est un assassin. Il a tué le peuple gabonais. Nous ne pouvons pas l’accepter. Ali Bongo est un assassin. Il n'est pas un pécheur comme les autres. C'est un criminel. Ali Bongo, c'est un musulman…. ». Ça commence à se bousculer dans l’église. Des fidèles, des Africains, certainement choqués par la scène ou sans doute des Gabonais de la diaspora n’admettant pas que le prêtre évoque le nom de leur président, prennent la porte.... suite de l'article sur Autre presse