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La Vice-présidente du PSD donne une gifle historique à Jean Eyeghe Ndong
Publié le lundi 26 novembre 2018  |  Gabonactu.com
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© Autre presse par DR
Jean Eyeghe Ndong, membres de la Coalition pour la nouvelle République (CNR)
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Sandrine Nguemebé Endamane, Vice-présidente du Parti social démocrate (PSD) de l’actuel Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, a dans un point de presse récent donné une leçon d’histoire à l’ancien Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong devenu l’un des principaux pourfendeurs de la Cour constitutionnelle qui a ajouté un nouvel alinéa à l’article 13 de la constitution.

La leçon de Mme Nguemebé Endamane est en fait une attaque en règle contre Jean Eyeghe Ndong pour n’avoir pas ouvert sa bouche lorsque la même Cour constitutionnelle avait opéré une modification similaire de la constitution suite à sa saisine après le décès du président Omar Bongo Ondimba.

« C’est sur saisine du Premier Ministre, donc Jean Eyeghe Ndong que la Cour Constitutionnelle a interprété et complété l’article 13 dont on se prévaut aujourd’hui. Monsieur Eyeghe Ndong n’a rien dit, rien fait et le voilà en train d’amuser la galerie comptant sur l’amnésie de tout un chacun », a rappelé la lieutenante de Maganga Moussavou.

« Monsieur Eyeghe Ndong par honnêteté intellectuelle aurait gagné à ne pas s’en prendre à la Présidente de la Cour Constitutionnelle encore moins en la personne de Marie Madeleine Mborantsuo », conseille-t-elle.

« A t- il oublié que sa saisine a permis à la Cour Constitutionnelle d’interpréter et de compléter l’Article 13 ! A-t- il oublié qu’il lui a donné la possibilité d’interpréter l’Article 13 de la Constitution qui était muette sur le rôle précis que devait jouer le Président du Sénat ! A-t- il oublié l’ancienne formulation de l’Article 13 et ses manquements qui ont donné lieu à une interprétation de ce même article ! », s’interroge-t-elle en s’adressant à l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba.

Sandrine Nguemebé Endamane conclu : « de tout ce qui précède, nous interpellons tous ceux qui accusent la Cour Constitutionnelle d’avoir outrepassé son devoir de se ressaisir et de saluer la continuité de L’État en l’absence du Chef de L’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba à qui nous souhaitons prompte guérison ».

Eudes Rinaldy
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