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«Il était important de rappeler aux participants le rôle que devrait jouer l’Etat» (Herman Deparice-Okomba)
Publié le samedi 24 novembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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«Il était important de rappeler aux participants le rôle que devrait jouer l’Etat» (Herman Deparice-Okomba)
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’expert en lutte et prévention à la radicalisation et à l’extrémisme violent, Herman Deparice-Okomba, Dr. en sciences politiques, Gabonais installé au Canada, est intervenu à l'occasion du troisième Forum sur la sécurité en Afrique, notamment en thématique 3, «Extrémisme et lutte contre la radicalisation». Dans cet entretien accordé à l'AGP, il revient sur la quintessence de sa contribution et l'intérêt pour les États, dont le Gabon, de mettre sur pieds les mécanismes pour prévenir l'extrémisme et lutter contre la radicalisation.

La lutte et la prévention à la radicalisation et à l’extrémisme violent, exige, selon Herman Deparice-Okomba, expert en lutte et prévention à la radicalisation et à l’extrémisme violent, à la fois une approche concertée et intégrée. C'est-à-dire la collaboration avec tous les pays. Son intervention portait sur l’importance d’avoir à la fois des stratégies de lutte contre la cyber criminalité. Lesquelles strategies passent par des outils juridiques, qui peuvent être à la fois répressifs, mais aussi préventifs.

Pour lui, il faut faire l’éducation à travers les nouveaux médias. «La cyber criminalité a un impact considérable sur le développement du pays, autant au niveau économique. Avec des capitaux qui échappent aux Etats, impactant le développement socio-économique de nos pays respectifs», a-t-il dit.

A en croire ce Docteur en sciences politiques, «il était important de rappeler aux participants le rôle que devrait jouer l’Etat, notamment les institutions, en mettant en place à la fois des politiques de régulations, des politiques répressives, en misant sur l’éducation, par rapport à cet outil communicationnel».

Toutefois, le plus important, selon lui, est aussi de s’assurer que nos policiers et militaires disposent des connaissances et autres outils nécessaires à même de leur permettre de traquer les auteurs d’actes cyber criminels.

Ce renforcement des compétences est un outil essentiel. Le monde des nouvelles technologies évolue assez rapidement. D’où la nécessité d’avoir les rudiments requis en la matière non sans accroitre de vigilance.

Concernant le Gabon, ce compatriote installé au Canada dit qu’il y a des compétences et une expertise avérée sur la question. Et le Gabon gagnerait à profiter véritablement de ses enfants vu que c’est aux frais du contribuable gabonais, parce qu'ayant été envoyé à l'ecole par le Gabon, qu’il intervient dans le domaine aussi spécifique qu’est la cybercriminalité et cela à travers la planète. Il suffit de demander aux compétences gabonaises de l’étranger et ils le feront, a-t-il indiqué, invitant les autorités à mieux penser la question se rapportant au retour des cerveaux au pays.

«Il est difficile d’accepter que c’est le Gabon qui a fait de nous ce que nous sommes et que seuls les autres pays en bénéficient. Il y en a parmi nous, à l’extérieur, qui attendent que la porte leur soit ouverte, pour œuvrer dans l’intérêt du Gabon», a-t-il indiqué.

Il existe des compétences dans le domain du Développement et lutte contre le terrorisme. Il faudrait que l’expertise et expérience acquises hors du Gabon profitent à la patrie Gabon, en complémentarité avec les locaux présents dans nos universités. On a aujourd’hui besoin de l’ensemble des forces vives de la Nation, pour juguler ce phénomène qui impacte tous les pays, de manière multiforme, fait-il savoir.

«Et les médias ont un rôle à jouer, en ce qui est de la promotion du vivre ensemble. Ils ont aussi un rôle d’éducation. Sans médias, on ne saurait parvenir à atteindre une certaine audience. Il faut bien que les acteurs du secteur de la communication s’approprient les enjeux du siècle en la matière», a conclu M. Deparice-Okomba.

Sidney Mbina
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