La semaine mondiale de l’entrepreneuriat qui a connu son épilogue le 18 novembre dernier, aura permis aux experts réunis au siège de l’ANPI à Libreville, d’évoquer les différentes possibilités qui pourraient s’offrir aux jeunes PME. Ainsi, en plus de la rédaction d’un Livre blanc, il a été proposé d’accompagner les entreprises gabonaises dans la conquête de marchés régionaux et internationaux.
Mettre l’accent sur une plus grande autonomisation des femmes, des jeunes, sur une plus forte inclusion des entrepreneurs sans oublier le renforcement et l’amélioration de l’écosystème entrepreneurial, tels étaient les thèmes de cette semaine mondiale. Ainsi, dans la droite ligne de ces recommandations, les experts réunis au siège de l’ANPI, ont proposé d’accompagner les PME qui veulent se lancer dans la conquête du continent voire du monde.
En effet, si de l’avis général « l’entrepreneuriat en Afrique est un vrai parcours du combattant », les politiques publiques ne convergent pas toujours vers la réduction de ses barrières. C’est donc pour y remédier que les panélistes réunis à Libreville, ont proposé d’appuyer les PME gabonaises en les soutenant à l’international, mais aussi en leur ouvrant l’immense marché de la commande publique.
Pour Estelle Ondo, ministre de l’Industrie, il sera notamment question pour le gouvernement d’amplifier « la bourse de sous-traitance et de partenariat du Gabon en vue d’un accès ouvert et transparent aux PME/PMI à la sous-traitance des majors industriels en République gabonaise ». C’est donc une nouvelle pierre posée par le gouvernement, sur le chemin de la diversification économique.
Si en terre gabonaise, le discours tranche souvent avec la réalité, il n’en demeure pas moins que ces propositions soulignent une volonté manifeste de doter le pays d’un tissu entrepreneurial solide et porteur. Ce qui au regard de la situation, est une réelle satisfaction.