Une vingtaine des femmes (adultes et jeunes » vêtues tout en blanc venu faire un sit-in en face du siège de la cour constitutionnelle, sis au front de mer de Libreville, pour protester contre la modification de l’article 13 de la constitution, a été étouffé par des policiers.
La manifestation a eu lieu mardi en fin de matinée. Les policiers de la FOPI, unité spéciale d’intervention dont les éléments arborent les bérets bleus on fait usage d’une légère brutalité pour dégager les manifestants, après une petite résistance.
Dans l’ensemble, les manifestants sont des femmes de l’Union nationale (UN, opposition). Dans une vidéo faisant le tour des réseaux sociaux, l’on peut entendre certains manifestants hurlé « madame Ndjenot », cadre de l’UN.
« C’est une femme qui a changé la constitution et d’autres femmes viennent pour parler avec elle, vous nous chasser comme si on était des moins que rien, vous n’avez pas honte, vous êtes fier du Gabon qu’on nous impose ? », a vociféré une dame connecté en direct sur Facebook avec son téléphone portable.
Cette petite manifestation précède celle que l’opposition prévoit organiser pour le même objet vendredi à Rio, mythique grand carrefour, le plus attractif de Libreville. L’on signal déjà plusieurs interpellations de certains jeunes ayant rejoint quelques minutes après les femmes devant la cour constitutionnelle.