Ce mardi 20 novembre 2018, le bureau national de l’Union nationale s’est exprimé sur la récente sortie de l’Union africaine sur la situation de crise qui prévaut au Gabon depuis l’hospitalisation d’Ali Bongo Ondimba atteint d’une « fatigue sévère » avec « saignement » à Riyad en Arabie Saoudite. Dans un communiqué signé du vice-président et porte parole de cette formation politique, parvenue à la rédaction de Gabon Media Time, ce parti de l’opposition a encouragé l’arrivée à Libreville d’une mission de l’UA.
L’Union nationale qui dénonce depuis la publication de la décision n°219/CC du 14 novembre 2018, une violation de la loi fondamentale par la Cour constitutionnelle qui a décidé de modifier la Constitution en ajoutant un alinéa à son article 13, a encouragé l’arrivée à Libreville d’une mission de l’UA.
Le parti présidé par Zacharie Myboto a salué avec bonheur l’annonce de l’arrivée de l’UA à Libreville qu’il a qualifié d’heureuse initiative qui « malheureusement, ne semble pas trouver un écho très favorable auprès du gouvernement gabonais (au regard de la sortie du ministre des Affaires étrangères Régis Immongault, NDLR) », a souligné François Ondo Edou, signataire du communiqué.
Rappelant que le non respect de la Constitution est, bien souvent, la cause de nombreuses crises que connaît notre continent, l’Union nationale a estimé qu’ « il est louable que L’Union Africaine veuille conjurer cette pente fatale ».
Face à l’attitude du gouvernement « qui se trouve plus occupé à rechercher des voies de contournement de l’article 13 de la Constitution qu’à créer un climat de confiance, gage de paix et de sécurité », l’Union nationale a encouragé « le président de l’Union Africaine à tout mettre en œuvre pour accomplir, dans les meilleurs délais, cette mission d’information et d’écoute à Libreville », a conclu François Ondo Edou.