Le Gabon s'est dit « disposé, le moment venu », à recevoir une mission de l'Union africaine (UA), qui a annoncé le 17 novembre l'envoi d'une « mission d'information et d'écoute » à Libreville , se disant « préoccupée par certains développements en rapport avec la situation sanitaire du chef de l’État », Ali Bongo Ondimba.
Quarante-huit heures après le communiqué de l’Union africaine, le gouvernement a répondu par la voix de son ministre des Affaires étrangères Régis Immongault. Dans un communiqué paru dans la presse gabonaise mardi 20 novembre et signé par le chef de la diplomatie gabonaise, le gouvernement s’étonne « des voies étonnamment inhabituelles » de l’annonce de l’UA en indiquant que la réception de la mission pourra se faire « à une date qui sera convenue » par les deux parties.
La « solidité des institutions gabonaises n’est plus à prouver » et « la décision de la Cour constitutionnelle rendue le 14 novembre » témoigne de « leur fonctionnement normal et régulier », précise le communiqué signé du ministre des Affaires étrangères, Régis Immongault.... suite de l'article sur Jeune Afrique