Politique
État de santé d’Ali Bongo : Le gouvernement vraiment disposé à recevoir l’UA ?
Publié le mercredi 21 novembre 2018 | Gabon Review
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Le gouvernement a marqué son approbation pour une mission de l’Union africaine (UA) à Libreville, l’institution africaine étant préoccupée par «certains développements en rapport avec la situation sanitaire» d’Ali Bongo. Aucune date ne transparait cependant dans le communiqué publié par le gouvernement, le 19 novembre, celle-ci restant à déterminer «d’accord parties». Un refus diplomatique ?
Disant avoir appris par des «voies étonnement inhabituelles», l’intention de la l’Union africaine (UA) de «commettre une mission au Gabon», le gouvernement gabonais a approuvé ladite mission par la voix de son ministre des Affaires étrangères. Si visite il y a, la date celle-ci sera convenue d’un commun accord entre les deux parties.
«Le gouvernement reste ouvert à toute initiative de l’Union africaine qui vise la consolidation et le maintien de la paix au Gabon. Il est disposé, le moment venu, en tant que besoin, à recevoir une mission de l’Union africaine à une date qui sera convenues d’accord parties», a déclaré Régis Immongault, le 19 novembre à Libreville.
Le 17 novembre, en effet, «préoccupé par certains développements en rapport avec la situation sanitaire du chef de l’Etat», le président de la Commission de l’Union africaine a annoncé dépêcher à Libreville, dans les meilleurs délais, «une mission d’information et d’écoute». Pour beaucoup, la réponse du gouvernement laisse penser que celui-ci s’oppose «diplomatiquement» à une visite au Gabon des représentants de l’UA.
Qu’à cela ne tienne, le gouvernement n’a pas manqué de rassurer l’Union Africaine, qui a appelé les «autorités et institutions» à la «préservation de l’unité, la paix et la stabilité» et au «strict respect de l’ordre constitutionnelle». En effet, «soucieux de préserver la solidarité nationale et la stabilité du Gabon», Régis Immongault a exprimé l’attachement du gouvernement aux «idéaux de paix et d’unité défendus par l’Union africaine» et «ne saurait s’en départir en aucune manière».
Dans cet esprit, le gouvernement a considéré que la solidité des institutions gabonaises n’est plus à prouver. «La décision de la Cour constitutionnelle réunie le 14 novembre et le conseil des ministres tenu le 16 novembre témoignent de leur fonctionnement normal et régulier», a conclu le ministre des Affaires étrangères.
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