Le ministre de la Justice, des Droits Humains, Garde des Sceaux, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou a annoncé, ce mardi à Libreville à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant, la mise en place d’une commission d’alerte visant à amenuiser les violences en milieu scolaire, laquelle commission est effective à Libreville depuis le 8 novembre dernier et s’étendra sur l’ensemble du territoire gabonais.
«Le gouvernement gabonais a mis en place un mécanisme d’alerte contre les violences en milieu scolaire, lequel devra s’étendre à l’intérieur du pays», a annoncé le ministre de la Justice.
Cette cérémonie dont le thème retenu cette année est «Mettons fin aux violences contre les enfants à l’école», a été ponctuée par plusieurs allocutions dont celles du ministre de la Justice, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, du Représentant de l’Unicef, Stephan Grieb, du représentant du comité du Sénat, etc.
Au cours de cette cérémonie, l’assistance a été gratifiée d’une mise en scène en rapport avec l’événement, avant la visite guidée des œuvres de bandes dessinées en rapport avec le concept.
Pour le ministre des Droits humains, le thème choisi ne pouvait être mal choisi au moment où les violences en milieu scolaire prennent une recrudescence dans le monde.
Quant au Représentant de l’Unicef, Stephan Grieb, il a indiqué que la journée de l’enfant est plus qu’un droit, c’est un droit inéluctable. Tout en faisant remarqué que «partout dans le monde les droits des enfants sont bafoués et s’est réjouit de ce que le Gabon s’intéresse aux droits des enfants par son implication dans la lutte contre les violences faites aux enfants. Notamment, la mise en place d’un comité au sein du Sénat chargé des questions des droits de l’enfant. Au Gabon, c’est 10