La décision n° 219/CC de la Cour constitution modifiant l’article 13 de la Constitution serait, selon le mouvement Nouvelle République (N.R), une manœuvre du «non-droit» visant à maintenir le Gabon sous la tutelle d’un «système opaque et hors de loi».
Les membres du mouvement Nouvelle République ont tenu à marquer leur indignation, face à la décision n° 219/CC du 14 novembre 2018 de la Cour constitutionnelle, ayant ajouté un alinéa à l’article 13 de la Constitution et autorisé le Vice-président de la République à convoquer et à présider un Conseil des ministres.
Selon ce mouvement basé à Paris, en France, le président de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, aurait outrepassé ses prérogatives constitutionnelles. «Cette interprétation empruntée de la Constitution de notre République aux répercutions insoupçonnées et donnant lieu à une modification de celle-ci au mépris de la loi, ne saurait nous laisser indifférents quant au projet de société́ que nous portons pour l’avènement d’un Gabon nouveau, fort de son capitale naturel et humain», a indiqué le président du mouvement N.R, Jean-Jules Mikala.
«Le mouvement Nouvelle République condamne avec gravité la manœuvre du Premier ministre et du Vice-président de la République dont se serait rendue complice la Cour constitutionnelle, qui viserait à faire obstruction à la Loi fondamentale, s’en remet à la voix du peuple, et, exhorte, instamment, chaque Gabonaise et chaque Gabonais à faire preuve et montre d’une vigilance renforcée en ces moments de crise sans nom», a-t-il conclu.