Libreville – La présidente de la Cour Constitutionnelle Marie Madeleine Mbourantsuo vivement critiquée par l’opposition, s’est défendue d’un quelconque tripatouillage suite à la décision de la Cour Constitutionnelle du 15 novembre courant ayant retouché l’article 13 de la Constitution en complétant une disposition autorisant le Vice-Président de la République à présider les conseils des ministres en cas indisponibilité temporaire du chef de l’Etat.
« La cour constitutionnelle en République gabonaise n’a violé aucune disposition à la constitution », s’est défendue Mme Mbourantsuo dans une interview exclusive qu’elle a accordée vendredi soir à Gabon 1ère, la télévision d’Etat.
Pour la gardienne de la loi fondamentale, la cour constitutionnelle en tant qu’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics, a pris cette « solution jurisprudentielle », conformément aux dispositions des articles « 83 et 88 » de la constitution.
Dans lesdits articles, le constituant donne les « pouvoirs » à la cour constitutionnelle, non seulement de combler des lacunes éventuelles, mais aussi de régler d’une manière provisoire une situation inédite et urgente.