Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Les Souverainistes-écologistes appellent à «la restitution du pouvoir exécutif à Jean Ping»
Publié le dimanche 18 novembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Francis
© Gabon Review par DR
Francis Aubame, Souverainiste, ministre de la Justice, Garde des Sceaux du gouvernement alternatif d’André Mba Obame
Comment


Le président du parti ‘’Souverainistes-écologistes’’, membre de la coalition pour la nouvelle République (opposition), Francis Aubame a demandé, ce samedi au cours d’un point de presse à Libreville, que le pouvoir exécutif soit restitué à Jean Ping, «président élu des gabonais».

Selon Francis Aubame, la souveraineté du peuple reste l’un des principes fondateurs de la République et dont l’expression la plus achevée est le vote par lequel, ce dernier institue le pouvoir, la constitution et ses dirigeants.

Pour cela, a-t-il ajouté «Jean ¨Ping, président élu des gabonais doit assumer le pouvoir que lui a conféré le peuple, pour mener à bien l’alternance et le changement que les gabonais attendent, non sans réaffirmer que ni la force de la supercherie juridique, ni celle des armes encore moins la stratégie du fait accompli, ne pourront changer cette vérité implacable».

De même, a-t-il précisé, «dans un environnement sous-régional inquiétant, il est impérieux que le Gabon soit stable. Or, nous savons que la stabilité est liée à la légitimité des gouvernants. Au Gabon, c’est M. Ping qui a la légitimité du peuple. C’est donc lui qui peut nous offrir, à nous et à nos partenaires les conditions d’une stabilité réelle».

Francis Aubame est par ailleurs revenu sur la décision de la Cour constitutionnelle d’autoriser la tenue d’un conseil des ministres en estimant que cette juridiction s’est une fois de plus substituée au constituant en modifiant la Constitution. En effet, a-t-il expliqué, «Marie Madeleine Mborantsuo sait que le pouvoir d’interprétation mentionné en l’article 88 ne confère pas à cette Cour, le droit de modifier la loi fondamentale. Car, elle n’a ni le pouvoir du peuple, ni celui du parlement réuni en congrès».

Il a conclu en invitant les neuf juges à méditer sur cette phrase de Michel Debré, un des architectes de la constitution française qui dit : «aucun organe de l’Etat ne doit se constituer en souverain».

Roland Mba
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment