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Marie Madeleine Mborantsuo: «La décision ne modifie pas la Constitution»
Publié le samedi 17 novembre 2018  |  Gabon Media Time
Marie-Madeleine
© Autre presse par DR
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle
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Après le tollé qu’a suscité la décision prise par la Cour constitutionnelle d’autoriser le Vice-président de la République Pierre Claver Maganga Moussavou à présider le Conseil des ministres, la présidente de cette institution Marie Madeleine Mborantsuo a, dans une interview accordée à la radio internationale Voice of America (VOA), La Voix de l’Amérique, en français, tenu à défendre cette position qu’elle a dit parfaitement légale.

En effet, dans la nuit du mercredi 14 novembre au jeudi 15 novembre 2018, la Cour Constitutionnelle, sur saisine du Premier ministre pour interprétation des article 13 et 16 de la Constitution, plutôt qu’un avis avait pris la décision d’autoriser la tenue d’un Conseil des ministres en l’absence du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Une décision de la Cour qui a suscité de vives critiques de la part de l’opposition qui dénonçait « un coup d’Etat constitutionnel».

Au micro de la radio VOA, Marie Madeleine Mborantsuo a donc défendu la décision de l’institution qu’elle préside depuis une vingtaine d’années. « La décision ne modifie pas la Constitution. Cette décision prise sur le fondement de l’article 83 et 88 de la Constitution permet de trouver une solution provisoire à une question qui n’a pas été traitée par la Constitution. Et c’est donc sur la base de cette saisine que la Cour a statué », a-t-elle affirmé.

Cette décision qui selon elle n’a pour objectif que d’assurer le fonctionnement du Conseil des ministres, ne saurait être apparentée à un coup d’Etat constitutionnel. « C’est parce que nous ne sommes pas dans le cas de la vacance de la présidence de la République ou de l’empêchement définitif , qu’il fallait prévoir des dispositions provisoires pour régler le cas d’une indisponibilité temporaire, qui elle n’est pas prévue dans la Constitution actuellement. Cette décision s’applique tout simplement pour l’instant », s’est-elle défendue.
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