Certains analystes le présentent comme la dernière occasion de réformer l’Union africaine. Les dirigeants des 55 Etats membres de l’organisation régionale se retrouvent samedi 17 novembre, et jusqu’à dimanche, pour un sommet extraordinaire, au siège de l’UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. Un peu moins de 30 chefs d’État devraient se déplacer pour décider de l’avenir de l’institution. En jeu, une meilleure efficacité. C’est le sens des pistes de réforme proposées par l’équipe de Paul Kagamé. Le président rwandais avait été chargé de cette tâche en 2016. Reste à voir si les dirigeants arriveront à se mettre d’accord.
« Ils ne pourront plus se cacher, ils vont devoir dire quelle Union ils veulent », c’est ce que veut croire un employé de la Commission de l’UA. C’est la version optimiste : les chefs d’État vont trancher, enfin, le vieux débat sur la réforme de cette institution. « Elle n’est plus adaptée au XXIe siècle », ajoute la même source.
La version pessimiste, cette fois : il reste des points de friction que ni les ambassadeurs, ni les ministres des Affaires étrangères réunis ces derniers jours dans la capitale éthiopienne n’ont pu surmonter.... suite de l'article sur RFI