Dans une communication, ce jeudi, le Porte-parole du Gouvernement, Guy Bertrand Mapangou, condamne et regrette l’amateurisme de certains médias africains et européens quant au traitement des informations sur le Gabon. Il dément formellement l’annonce par la BBC d’une supposée prestation de serment du président du Sénat. Il réaffirme qu’Ali Bongo Ondimba est belle et bien le président du Gabon.
Ce jeudi, le service Afrique de la Radio BBC a annoncé sans vérifier l’information à la source, la prestation de serment du Président du Sénat, contrairement à la décision rendue par la Cour Constitutionnelle ce mercredi, autorisant le Vice-président de la République à convoquer et à présider le Conseil des ministres, reprend le ministre d’État à la Communication, porte-parole du Gouvernement, Guy Bertrand Mapangou dans une communication prononcée ce jeudi.
«Le gouvernement dément formellement cette information erronée et réaffirme que M. Ali Bongo Ondimba est bien le Président de la République gabonaise», a-t-il réaffirmé tout en condamnant et regrettant l’amateurisme avec lequel certains médias africains et occidentaux traitent les informations qui concernent le Gabon.
Pour le gouvernement gabonais, il s’agit ni plus ni moins d’informations diffusées qui ont pour seul objectif délibéré, de semer le trouble et le désordre en République gabonaise, indique le ministre Mapangou, qui est par ailleurs revenu sur la déontologie journalistique et son exigence, foulée aux pieds par la Radio BBC et la télévision camerounaise Vision4 il y a quelques semaines.
Il a enjoint, au nom du Gouvernement, la Rédaction de la BBC, à porter un démenti rapide et à retirer cette fausse information. Aux fournisseurs d’accès internet et aux internautes, une invite à plus de responsabilité dans la gestion et la diffusion des informations relevant de la souveraineté de la République Gabonaise a été faite.
Le régulateur des médias a, quant à lui, été appelé à veiller au respect des règles, des normes et des lois qui regissent la communication au Gabon. Ce, dans l’impérieuse nécessité de préserver la cohésion nationale et la paix, valeurs cardinales de notre vivre ensemble, a-t-il conclu.