Réunie devant la presse le 14 novembre, la Cour constitutionnelle, saisie par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, a annoncé qu'après modification de l'article 13 de la Constitution gabonaise, le vice-président gabonais était désormais autorisé à président un Conseil des ministres.
« En application des dispositions de l’alinéa ajouté à l’article 13 de la Constitution, la Cour constitutionnelle, en sa qualité d’organe régulateur du fonctionnement des institutions, autorise le vice-président de la République à convoquer et à présider un Conseil des ministres qui portera exclusivement sur l’ordre du jour joint à la requête du Premier ministre », a annoncé le 14 novembre au soir le juge François de Paul Antony Adiwa.
En l’absence du président Ali Bongo Ondimba, hospitalisé le 24 octobre à l’hôpital King Faisal de Riyad à la suite d’un AVC, Pierre-Claver Maganga Moussavou, vice-président du Gabon, a donc reçu le feu vert de la Cour constitutionnelle pour présider un Conseil des ministres.... suite de l'article sur Jeune Afrique