L’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) réclame à la filiale du Groupe français Bolloré, BTL, la somme de 7,8 milliards de francs CFA au titre des taxes non soldées par l’entreprise française.
Un nouveau feuilleton, mis en exergue par l’Office des ports et Rades du Gabon (Oprag), accable la sérénité des activités de Bolloré Transports Logistics (BTL), (Ndlr : filiale du groupe français au Gabon). Mise en cause par l’Oprag, la filiale est sommée de verser au gestionnaire du port d’Owendo, la somme de 12 millions d’euros soit, 7,8 milliards de francs CFA au titre des redevances relatives aux frais de sécurisation du port et aux clauses négociées ayant permis la cohabitation entre Bolloré et GZES Port au terminal d’Owendo (New Owendo international Port).
A la recherche d’un consensus, la direction générale de l’Oprag opte pour une solution négociée. Objectif : « trouver un terrain d’entente ». Dans la même foulée, le gestionnaire du port a sommé l’ensemble des compagnies y exerçant à s’acquitter des frais de stationnement portuaire. Notons que le recouvrement était autrefois assuré par Bolloré. Le groupe Bolloré est de plus en plus critiqué pour sa gestion des activités portuaires.