Trois dispositions du système éducatif étaient au centre des travaux de la commission interministérielle sur les conclusions de la task force sur l’Education, le 12 novembre à Libreville. Présidés par le ministre de l’Education nationale, ces échanges étaient axés sur l’organisation du baccalauréat, l’orientation des nouveaux bacheliers et l’attribution des bourses.
La commission interministérielle sur les conclusions de la task force sur l’Education s’est réunie le 13 novembre à Libreville, autour du ministre de l’Education nationale. Avec ses collègues en charge de l’Enseignement supérieur, des Sports, l’Habitat et la Défense, Francis Nkéa a passé en revue certaines dispositions régissant le système éducatif gabonais.
«Nous avons débattu sur plusieurs textes», a affirmé le ministre de l’Education nationale au micro de Gabon 1re. Selon Francis Nkea, le premier avait trait à l’organisation du baccalauréat, «car nous voulons améliorer les conditions d’organisation de cet examen pour qu’il y ait suffisamment d’objectivité dans l’évaluation des élèves. C’est la raison pour laquelle nous avons pensé à renforcer le 2e tour du baccalauréat».
Autre texte à l’ordre du jour de la commission interministérielle, l’orientation des nouveaux bacheliers. Les discussions ont notamment porté sur le secrétariat d’orientation, «qui va constituer le filtre entre les établissements d’enseignement général et technique et la commission générale des bourses», a souligné le ministre de l’Education nationale.
Enfin, la commission a examiné les textes relatifs à l’attribution des bourses. «A ce niveau, il s’est agi de rechercher les voies et moyens pour de meilleures modalités d’attribution des bourses», a indiqué Francis Nkea. Sur ce dernier point, son collègue de l’Enseignement supérieur a plaidé pour une «rupture» dans les conditions d’accès à la bourse.
«Nous allons passer de la dimension sociale de la bourse (qui a le bac à la bourse) à une dimension du mérite. Et à ce titre il faut renouveler les critères. A ce jour il n’y a pas de résolution faite, la réflexion se poursuit», a affirmé Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. Une prochaine rencontre est prévue spécifiquement sur cet aspect, véritable épine dans le pied du gouvernement.