Les blocages et autres freins à la mise en œuvre de la dynamique communautaire, notamment en ce qui concerne le fonctionnement et le suivi des dossiers à la Banque centrale, ne doivent pas venir des fonctionnaires gabonais en service dans cette institution.
« Il était important qu’on fasse le point pour savoir quel est notre positionnement par rapport aux dossiers de la sous-région. Notamment au niveau la BEAC et de la BDEAC », explique le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga (photo).
Le contingent gabonais de la BEAC et de la BDEAC s’est ainsi réuni, le 12 novembre dernier, à Libreville, avec le ministre de l’Economie, à l’effet de donner un coup d’accélérateur au suivi des dossiers de l’espace communautaire, par ces hommes et femmes qui représentent le pays dans ces deux institutions de la Cemac.
« Il en ressort que les dossiers doivent être suivis et que les décisions qui sont prises au niveau des chefs d’Etat soient mises en œuvre par les organes chargés de l’exécution et qu’il y ait un suivi beaucoup plus dynamique qu’il ne l’a été jusqu’à présent », explique-t-il à la presse locale.
Cette réunion intervient au lendemain du sommet des chefs d’Etat de Ndjamena qui a mis en lumière les lenteurs observées dans le traitement de dossiers sensibles et prioritaires.