Après 15 jours de silence, le porte-parole de la présidence gabonaise a, dimanche 11 novembre 2018, officiellement communiqué sur l'état de santé d'Ali Bongo, hospitalisé à Riyad, en Arabie saoudite, depuis le 24 octobre après un malaise. Ike Ngouoni s'est voulu rassurant, affirmant que le chef de l'Etat continuait d'exercer ses fonctions. A Libreville, le communiqué a été diversement accueilli. Côté pouvoir, c'est un « ouf » de soulagement. Mais l'opposition reste dubitative.
Le porte-parole de la présidence du Gabon, Ike Ngouoni, l'affirme : « Le président de la République, chef de l'Etat, continue d'exercer ses fonctions. » Selon lui, les institutions de la République gabonaise « fonctionnent donc aujourd'hui parfaitement dans le strict respect de la Constitution ».
De quoi faire taire ceux qui s’interrogent sur la vacance du pouvoir et sur les capacités d'Ali Bongo à exercer ses fonctions. « Le président, déclare Ike Ngouoni, est dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques. » Pour preuve, il cite « le dernier bulletin de santé médical ».... suite de l'article sur RFI