Les institutions sous-régionales telles que l’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN), l’Institut national pour la conservation de l’environnement de la Guinée équatoriale, l’Office burundais pour la protection de l’environnement, l'Agence gabonaise d'études et d'observations spatiales (AGEOS), la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et l’Université de Moundou du Tchad se sont réunis à Libreville afin de lancer le consortium de surveillance de la forêt équatoriale.
Le projet qui regroupe le Gabon, la Guinée équatoriale, le Burundi, le Tchad et la Comifac vise selon la Comifac, l’amélioration des politiques gouvernementales en matière de protection de l’environnement.
«Le programme GMES & Africa dont dépend ce projet de surveillance de la forêt équatoriale vise, lui, à faire de l’observation spatiale, un outil incontournable et primordial pour le développement durable du continent.», assure Vincent Midjibé de la Comifac.
A travers la surveillance de la forêt équatoriale, le consortium AGEOS devrait permettre de réaliser des objectifs qui vont de la production, au moyen des données d’observation de la terre, des données et des informations de base sous forme d’indicateurs pertinents de l’état des forêts en Afrique centrale.
Outre la diffusion des données, informations et indicateurs produits, il va aussi assurer, l’appropriation desdits éléments pour le plus grand nombre des bénéficiaires et d’utilisateurs. La formation et le renforcement des capacités des différents partenaires et associés du consortium et du projet figurent aussi dans leur portefeuille.