Les agents du greffe de commerce de Libreville bénéficient, depuis la matinée du 12 novembre 2018, d’une formation sur l’exploitation de l’environnement du logiciel du fichier régional du Registre de commerce et du crédit mobilier (RCCM) prescrit par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).
Le secrétaire général du ministère de la Justice, Romaric Ghislain Youmou a lancé, le 12 novembre, les travaux de l’atelier de formation des agents du greffe de commerce de Libreville sur le système d’exploitation et de numérisation du Registre de commerce et du crédit mobilier. Le top a été donné en présence de la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo.
Cette étape de la mise en exploitation effective de la solution logicielle de gestion des registres locaux et fichiers nationaux du RCCM, financée par le groupe de Banque mondiale, est essentielle. Elle devra permettre à l’équipe projet et aux greffiers du RCCM de s’approprier les mécanismes de l’Acte uniforme Ohada et de faciliter le travail des agents du greffe de commerce, par la compréhension et la maitrise de l’environnement de la solution déployée par l’Ohada.
«Une fois le RCCM informatisé, cela permettra aux investisseurs d’être renseignés sur la situation en temps réel de telle ou telle société, quel que soit son emplacement. L’accessibilité aux informations recueillies grâce aux nouvelles techniques de gestion et de diffusion des informations, par le réseautage du registre de commerce gabonais avec les autres registres de la zone Ohada, va accroître davantage sa rentabilité», a assuré le secrétaire général du ministère de la Justice.
Selon le chef de service du système d’information au secrétariat permanent de l’Ohada, la dématérialisation du registre du commerce et du crédit mobilier, réduira considérablement le temps du traitement des demandes, de la délivrance du certificat à travers un système complet et interactif accessible au personnel de l’Agence nationale de la promotion des investissements dans le cadre de leurs prérogatives. «Ce système offre une sécurisation garantie du fichier national, une disponibilité en temps réel des données et informations des différentes entreprises», a précisé Kodjo Patrice Tossavi.
En s’appropriant cet outil économique, le Gabon souhaite ainsi instaurer un climat de confiance avec les opérateurs économiques. En effet, la mise à jour régulière d’informations fiables, consultables à distance, est susceptible de favoriser l’investissement direct étranger et le développement des exportations.