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Législatives 2018 : Me Séraphin Ndaot reconnaît la «débâcle» de son parti
Publié le mardi 13 novembre 2018  |  Gabon Review
Législatives
© Autre presse par DR
Législatives 2018 : Me Séraphin Ndaot reconnaît la «débâcle» de son parti
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Le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) reconnaît, ce lundi 12 novembre, l’échec enregistré par sa formation politique qu’il dit sortir «littéralement groggy» des dernières législatives.

Le PDS ne sera pas représenté à l’Assemblée nationale. Plus de deux semaines après les législatives, Me Séraphin Ndaot Rembogo reconnaît ce lundi dans une interview au quotidien L’Union que son parti «a été quasiment atomisé», y compris dans son fief à Port-Gentil, où il a enregistré des défections, notamment au 2e arrondissement.

«Nous sortons littéralement groggy de cette compétition. Dans notre histoire politique, nous n’avons jamais subi un échec aussi cinglant, aussi incompréhensible, aussi inattendu», s’étonne le président du PDS, qui «reste persuadé que si tous les électeurs, qui avaient été aux urnes en 2016 s’étaient donné la peine d’aller voter en 2018, les résultats ne seraient pas les mêmes».

Tout en assurant ne pas vouloir «jouer les mauvais perdants», et en informant que son parti n’a introduit aucun recours à la Cour constitutionnelle, Me Séraphin Ndaot Rembogo ne manque pas moins de dénoncer une «compétition viciée par l’argent». En effet, selon l’opposant, en plus du faible taux de participation, la débâcle de son parti se justifie également par «la corruption active en masse des électeurs, le déploiement disproportionné des moyens, la déstabilisation systématique des formations politiques de l’opposition par le débauchage des militants en période électorale, l’achat des cartes d’électeurs et des récépissés d’enrôlement au vu et au su de tous».

N’ayant réussi à faire élire aucun de ses candidats engagés pour les législatives, le PDS sort tout de même des élections locales avec 33 conseillers municipaux dans 5 provinces, à savoir : l’Estuaire, le Moyen-Ogooué, la Ngounié, la Nyanga et l’Ogooué-Maritime. Le parti dit garder bon espoir sur les «scores prometteurs» glanés dans d’autres provinces.
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