Si son adoption par le parlement n’est pas encore effective et ne devrait être qu’une formalité, la loi de finance 2019 suscite d’ores et déjà un certain nombre de questionnements. Ainsi, ce mardi 6 novembre 2018, Alain Bâ Oumar président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), a eu une importante séance de travail avec une délégation de la Direction générale des Impôts (DGI) dans l’optique de discuter de la mise en oeuvre.
Au cœur des débats depuis sa publication, la loi de finance 2019 suscite des interrogations aussi bien au sein de la société civile, que du patronat. La réunion de travail qui a eu lieu ce mardi entre la CPG et la direction générale des Impôts, et qui entre dans le cadre du dialogue permanent entre les deux entités, a permis d’évoquer des points cruciaux.
En effet, la loi de finance 2019 prévoit un certain nombre de nouvelles dispositions, qui auront très certainement un impact sur les activités des entreprises présentes dans le pays. Ainsi, pour Alain Ba Oumar « c’est une chose qu’une taxe soit décidée, mais nous avons besoin que soit précisé son champ d’application et son mode d’application ».
S’il est indéniable que ces taxes auront un impact négatif sur la trésorerie des entreprises, il est néanmoins impératif que les deux parties puissent trouver une entente sur leur application. La rencontre aura d’ores et déjà permis de fixer les bases d’un dialogue serein entre le gouvernement et ses partenaires.