Alors que l’incertitude demeure sur l’état de santé du Chef de l’Etat Ali Bongo, hospitalisé au King Fayçal Hospital depuis maintenant deux semaines, l’opinion reste pour le moment accroché aux lèvres des plus hautes autorités qui peinent à communiquer sur cette question. Selon le média international independant Afrik.com les informations concernant le président de la République seraient désormais verrouillées par les autorités saoudiennes.
C’est désormais au gré des rumeurs et autres supputations de débit de boisson que les Gabonais s’informent sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, ceci malgré les sorties « très officielles » du porte parole de la Présidence de la République Ike Ngouoni qui indiquait que ce dernier avait été victime d’un malaise consécutif à une « fatigue sévère ».
Pour le media international Afrik.com qui cite une source proche du chef de l’Etat, ce dernier aurait été effectivement victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il indique par la suite que « son pronostic vital n’était plus engagé » mais aussi qu’Ali Bongo Ondimba « n’est plus sous respiration artificielle ».
Autres informations, relayée par nos confrères, l’omerta qui règne désormais du coté de Riyad. Le site indique que l’hôpital du roi Fayçal où avait été admis Ali Bongo, le 24 octobre 2018, s’est refusé à tout commentaire, répondant au journaliste de l’AFP qui s’y est rendu ce mercredi 7 novembre 2018 que « pour toute information concernant le Président gabonais, il fallait soit un ordre royal ou une autorisation de l’ambassade du Gabon ».