48 heures après leur mouvement d’humeur, le gouvernement reconnaît devoir aux sénateurs ainsi qu’au personnel du palais Omar Bongo Ondimba près d’un milliard de francs, correspondant aux frais de la 2e session ordinaire.
La colère exprimée, le 7 novembre, par les sénateurs devrait finalement être prise en compte par le gouvernement, qui reconnaît devoir de l’argent aux élus, ainsi qu’au personnel du palais Omar Bongo Ondimba. Ce vendredi 9 novembre, le ministère du Budget et des Comptes publics a, en effet, rendu publique la somme de 996 640 000 de francs CFA de dette vis-à-vis de la chambre haute du Parlement.
Toutefois, Jean-Fidèle Otandault précise qu’il s’agit d’une dette résultant du non-paiement des frais de la 2e session ordinaire en cours. «Le gouvernement a bien payé le mensuel du mois d’août (700 millions de francs) et de septembre (700 millions)», informe le ministre d’Etat, qui reste muet sur la date de régularisation de la dette vis-à-vis des élus.
Mercredi dernier, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics n’était pas allé au terme de son audition devant les sénateurs, qui avaient décidé de suspendre les travaux pour faire état de leur «situation» financière. Ils lui avaient réclamé le paiement de 4 mois d’arriérés de frais de session.