En trois étapes, l’avocate au Gabon, Paulette Oyane Ondo, édifie le citoyen lambda sur l’interprétation qu’il devrait se faire de la vacance de pouvoir, selon la Constitution de la République Gabonaise.
L’avocate gabonaise, Paulette Oyane Ondo s’est recemment prononcée, via une publication sur sa page facebook et whatsapp, sur la fatigue sévère dont est victime le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, en repos à Ryad en Arabie Saoudite auprès des siens et de certains de ses proches collaborateurs.
Le bon raisonnement de l’avocate intervient uniquement dans le cadre constitutionnel, avec notamment l’interprétation de certaines dispositions de la Constitution de la République Gabonaise. Notamment, en ce qui concerne la vacance de pouvoir.
Selon l’avocate, il n’existe pas dans la Constitution gabonaise une contrainte, en termes de temps, qui oblige au constat de la vacance du pouvoir, en réponse aux avis et autres interprétations rendus public dans les reseaux sociaux et autres medias connus pour faire dans l’agitation.
Elle indique à propos qu’aucune disposition constitutionnelle ne prévoit un délai quelconque pour constater la vacance de pouvoir si jamais la fatigue sévère du président de la Republique, Ali Bongo Ondimba, s’éternise.
Pour constater par ailleurs la vacance de pouvoor, il faut que la Cour Constitutionnelle soit saisie par l’Assemblee nationale. Pour l’instant l’Assemblee nationale n’est pas constituée, puisque le vote n’est pas fini. Ce n’est que quand le vote sera fini, qu’une nouvelle Assemblée nationale devra se mettre en place, précise-t-elle.
Ce n’est que par la suite que le Premier ministre devra donner sa démission au Chef de l’État. Un protocole peu probable au regard de l’absence prolongée d’Ali Bongo Ondimba. Chose des plus particulière, pour reprendre l’avocate, aucune loi ne peut être promulguée, en l’absence du Président de la République.