Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Les sénateurs suspendent l’audition du ministre du Budget pour réclamer le paiement de leurs frais de session
Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  Gabon Media Time
Comment


Ce mercredi 7 Novembre 2018 le ministre d’Etat en charge du budget et des comptes publics Jean-Fidèle Otandault était l’hôte des vénérables sénateurs à l’hémicycle du palais Omar Bongo dans le cadre de l’examen du projet de loi de règlement 2017. Une séance suspendue par les parlementaires de la Commission des Finances, du Budget et des Comptes de la Nation qui réclament le paiement de leurs frais de session, nous rapporte le quotidien L’Union dans sa parution de ce jeudi 8 novembre 2018.

La cible a été bien atteinte et l’histoire retiendra que les locataires de la chambre haute du parlement gabonais ont contrarié l’exécutif en pleine session pour une affaire de frais de session. En effet, l’audition de Jean-Fidèle Otandault au Sénat a pris une autre tournure suite à la décision de suspendre les travaux et de conditionner leur reprise par le paiement de leurs arriérés de quatre mois de frais de session. Situation à laquelle font face également le personnel de cette Institution.

Pour le Président de ladite commission André Richard Moussounda Mikala, « Il était également prévu que nous auditionnons le ministre d’Etat en charge du Budget sur son exposé de motif relatif au projet de la loi de Finance 2019, mais vu que notre situation ne nous le permet pas, et le ministre lui-même sait pourquoi, je suggère que nous mettions tout ça à une prochaine fois », a– t- il déclaré juste après la présentation des motifs relatifs au projet de loi de règlement par le membre du gouvernement.

Face à cette situation qui n’est pas étrangère à l’hôte des vénérables sénateurs, ce dernier étant le grand argentier de l’Etat, c’est à juste titre que les parlementaires ont décidé de saboter cette séance et n’entendent reprendre les auditions que lorsqu’ils rentreront dans leurs droits.
Commentaires


Comment