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Education/Retour de l’insécurité autour des écoles
Publié le vendredi 9 novembre 2018  |  Gabon News
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© Autre presse par DR
Crise éducation : L’école en dents de scie
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Première victime, école publique de l’Octra. Un groupe de jeunes garçons dont l’âge varie de 13 à 15 ans sème la terreur chaque jour au portail, arrachant argent et autres objets aux plus faibles.

Un gang d’adolescents sans activité passe leur temps à soutirer de l’argent aux élèves de l’école publique de l’Octra. « la dernière fois, ma mère m’avait donné 500 cfa pour mon goûter, ils m’ont arraché ça et je suis parti en pleurant », raconte Yannick, 8 ans en classe de 3e année. Ils sont là des 7h du matin, devant le portail. Tous les petits sont leurs victimes. Impossible de se défendre devant tant de grands garçons ; la peur envahit les enfants et sont obligés de céder pour ne pas être frappés : « Ils le font avec des petits seulement », dit une élève.

Lorsqu’ils sont à la vue d’une grande personne, une transformation s’opère, ils deviennent des élèves de cette école. À croire que la direction n’est pas informée sur cette violence qui se vit le matin et l’après-midi juste à l’entrée. L’argent serait leur priorité :« Je passe midi à l’école, mes parents me donnent de l’argent pour manger à midi, en voulant rentrer à l’intérieur de l’école, je vois deux grands garçons. Ils m’ont tiré le sac et m’ont dit de donner de l’argent, j’ai dit je n’ai pas, c’est comme ça, un a ouvert mon sac et fouiller ma trousse ; il a pris mon argent et a laissé mon goûter, je suis parti en classe en pleurant », raconte Olivia, élève en 5e année.

Au Gabon, le taux d’alphabétisation en 2012 était de 88,504%. La forte progression de l’échec scolaire influence de plus en plus ces chiffres. De nombreux jeunes agressent dans les rues. Ces comportements négatifs naissent souvent de la pauvreté ou de l’absence d’une éducation stricte. Certains parents ne trouvent pas des moyens pour scolariser leurs enfants. La hausse des frais de scolarité chaque année ne facilite pas les choses. Bon nombre de parents ont « jeté l’éponge ».

Mylène Nzang Ntoutoume
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