La dizaine des ministres africains de la Santé et de l'Environnement, qui séjournent au Gabon dans le cadre de la 3e Conférence interministérielle sur la santé et l'environnement, ouverte mardi à la salle de conférence du stade d'Angondjé, ont visité, hier, le Centre hospitalo-universitaire (CHU) fondation mère-enfant Jeanne-Ebori de Libreville
La dizaine des ministres africains de la Santé et de l'Environnement, qui séjournent au Gabon dans le cadre de la 3e Conférence interministérielle sur la santé et l'environnement, ouverte mardi à la salle de conférence du stade d'Angondjé, ont visité, hier, le Centre hospitalo-universitaire (CHU) fondation mère-enfant Jeanne-Ebori de Libreville. Ils étaient conduits par leur collègue du Gabon, Denise Mekam'ne Edzidzie, ministre d'État à la Santé, avec qui ils ont fait le tour des différents services de cette structure sanitaire de référence.
Du pôle pédiatrique au service de gynécologie, en passant par le laboratoire et le service d'imagerie médicale, les hôtes de Denise Mekam'ne se sont imprégnés du fonctionnement des différents services de ce CHU dédié à l'enfant et à la mère. « Nous avons voulu leur montrer notre structure médicale la plus récente, partager les expériences et voir comment tisser des partenariats avec eux. Ils ont apprécié nos innovations en méthode de gestion », a confié à la presse Denise Mekam'ne Edzidzie.
Pour les autorités gabonaises, Jeanne-Ebori devrait être une référence dans la région. Le gouvernement s'investit donc pour l'optimisation de la santé de la mère et de l'enfant, en garantissant la gratuité des accouchements et une assurance maladie. Cette politique sanitaire est louable, selon la directrice régionale de l'OMS Afrique, Rebecca Moeti, et devrait inspirer d'autres pays d'Afrique.