Le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet a ouvert le 8 novembre, à Akanda, les travaux de la phase ministérielle de la de la 3e Conférence panafricaine sur la santé et l’environnement.
Les travaux du panel de haut niveau de la 3e Conférence sur la Santé et l’Environnement en Afrique ont débuté le 8 novembre à Akanda. La vocation de cette conférence est de promouvoir des politiques et des investissements appropriés, autour des interactions entre les secteurs de la santé et de l’environnement en Afrique.
Les ministres devront plancher sur les axes du rapport de la réunion des experts qui s’est tenue du 6 au 7 novembre 2018. Ils examineront également «l’engagement des municipalités et des gouvernements locaux pour l’exécution des interventions en matière de santé et environnement». Ce panel de haut niveau comprend, entre autres, les ministres de la Santé et de l’Environnement, des maires de plusieurs métropoles, des experts des Nations unies.
La mise en place d’un plan d’action stratégique pour l’accroissement des interventions en santé et environnement sur le continent est une des priorités des travaux du panel. Un échange est d’ailleurs prévu entre les ministres et les partenaires au développement pour promouvoir les investissements relatifs au développement des secteurs de la santé et de l’environnement, conformément aux objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.
Emmanuel Issoze Ngondet a souhaité que cette Conférence ouvre la voie à de meilleures perspectives. «Malgré les avancées, a-t-il déclaré, il faut aller plus loin. Il faut agir, au regard des enjeux, pour la mobilisation des ressources matérielles, financières et humaines afin d’apporter des solutions aux préoccupations qui se posent aux Etats concernant la Santé et l’Environnement».
Les discussions sur ces différents axes se font sous le prisme de la «sécurité sanitaire mondiale et sécurité de l’environnement», afin de mieux «faire face aux questions et menaces émergentes, dans le contexte du Programme de développement durable pour 2030».
Ces assises interviennent 10 ans après la première Conférence tenue à Libreville. Elles visent notamment à faire le point et l’évaluation sur le chemin parcouru depuis la Déclarations de Libreville, en 2008.