Les femmes et les jeunes entrepreneurs de la province du Haut-Ogooué (Sud-Est du Gabon), ambitionnent de mettre en place un réseau regroupant plusieurs domaines d’activités. C’est le but du business-café qu’ils ont organisé, samedi dernier, dans une pâtisserie de Franceville, la capitale provinciale, a constaté l’AGP.
«Ce business-café a pour but de rassembler toutes les femmes et les jeunes entrepreneurs et, ceux en voie de le devenir, dans le but de créer un réseau, afin de booster l’entreprenariat dans la province», a indiqué Mme Elodie Diane Fouefoue épouse Sandjoh, qui fait dans la vente des produits par réseau. Elle a entretenu, lors de cette rencontre, ses congénères sur le marketing de réseau, tout en présentant des opportunités d’affaires dans ce domaine.
Pour Ady Mamadou, l’une des organisatrices, les commerçants, les hommes et femmes d’affaires, les entrepreneurs et même les personnes économiquement faibles étaient concernés par ce business-café.
Responsable de l’association ‘’Femme battante’’ et directrice adjointe de l’entreprise ‘’Divine service’’, elle a partagé son expérience dans le domaine des affaires, à travers son entreprise qui permet d’aider les personnes désireuses d’investir, à épargner à partir de la modique somme de 500 F CFA, dans l’optique de les encourager à se lancer dans les projets, afin de les rendre autonome.
Pour sa part, la présidente de l’ONG ‘’Femmes vertueuses Eden’’, Ludvine Mano Linis, a présenté sa structure spécialisée dans la formation, l’accompagnement et le coatching des jeunes et des femmes qui souhaitent entreprendre. Cette plateforme, souligne-t-elle, a également pour rôle, l’autonomisation des jeunes et des femmes, ainsi que la promotion de l’entreprenariat féminin.
Ce business-café a aussi enregistré l’apport technique de l’ONG ‘’Fils d’Abraham’’ (FIDA), qui fait dans l’intermédiation financière, le plaidoyer financier le lever des fonds.
«J’ai été convié à ce business-café pour apporter ma contribution par rapport aux stratégies de financement et de lever des fonds, notamment dans le cadre des modalités d’obtention des crédits au sein de Fida, mais aussi la possibilité de faire des plaidoyers et d’être un incubateur pour les différentes associations et projets», a expliqué le coordonnateur de cette plateforme, Léonda Gildas Onguity Ntouna.
En attendant de mieux ficeler les choses, ce réseau, censé encourager l’entreprenariat des femmes et des jeunes du Haut-Ogooué, sera certainement opérationnel dans les jours à venir, a-t-on appris.