Le très crédible journal “Le Monde” révèle que le président gabonais, hospitalisé depuis deux semaines en Arabie Saoudite, a été opéré puis maintenu en coma artificiel. Son retour au Gabon ne devrait donc pas se faire de sitôt.
Invité par Emmanuel Macron aux cérémonies du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale prévues le 11 novembre en France, Ali Bongo devrait se faire représenter, soit par l’ambassadeur du Gabon en France, soit par un des membres du gouvernement. Des informations recueillies récemment par Le Monde, laissent entendre que le président gabonais ne sera pas remis de sitôt. Le chef de l’Etat, «qui n’a pas quitté la capitale saoudienne, a subi en fait un très sérieux accident vasculaire cérébral (AVC)», rappelle ce mercredi 7 novembre le journal L’Express, citant de «sources, tant africaines que françaises».
Si Le Monde confirme la thèse de l’AVC sans en connaître la gravité ni le temps de récupération, un anonyme, familier du Palais du bord de mer, lui fait dire qu’Ali Bongo «a été opéré pour nettoyer le saignement» avant d’être «maintenu en coma artificiel». Pour l’heure, au Gabon où les déclarations sur l’état de santé du président se succèdent, chacun y va de son commentaire, particulièrement sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement qui n’a jamais communiqué officiellement sur l’Etat de santé du président reste, quant à lui, muré dans son silence. Ayant promis, le 28 octobre, qu’il communiquera régulièrement sur le sujet, pour éviter des «contrevérités [et] des mensonges» diffusés sur les réseaux sociaux et certains sites d’information, le porte-parolat de la présidence de la République ne s’est plus jamais exprimé.