Ayant lancé, la semaine dernière, une tournée dans des lycées et collèges de Libreville, le ministre d’Etat à l’Education nationale a tenu à rappeler aux responsables des établissements que les frais de scolarité payés par les élèves sont des deniers publics, dont l’utilisation est soumise au respect des règles de la comptabilité publique.
Objets de tensions entre les parents et les établissements, les frais de scolarité payés chaque début d’année par les élèves ont été parmi les sujets abordés par le ministre d’Etat à l’Education nationale, lors de son déplacement, la semaine dernière, au Lycée Jean Hilaire Obame de Nzeng-Ayong et au Lycée Paul Emane Eyegue d’Oloumi à Libreville. Comme pour prévenir de nouveaux conflits, Francis Nkea Ndzigue a tenu à rappeler aux responsables des deux établissements que ces frais sont à considérer comme de l’argent public.
Pour le ministre, il s’agit, en effet, de «frais de contribution que les parents d’élèves mettent à la disposition des établissements pour permettre aux enseignants d’organiser des activités», a précisé le ministre. En abordant cette «épineuse» question avec les responsables de ces établissements, Francis Nkea a dit vouloir «attirer l’attention du personnel enseignant sur le fait que les fonds déposés par les élèves sont des fonds publics, et que le maniement de ceux-ci doit respecter les règles de la comptabilité publique».
Démarrée par deux établissements de la capitale, la tournée de Francis Nkea Ndzigue devrait s’étendre dans tout le pays. Ces visites visent à «s’assurer de ce que, dans ces établissements, le personnel est pourvu dans toutes les matières, et à vérifier si les bâtiments correspondent au nombre d’élèves inscrits».