Présent à Sharm el-Sheikh, où il prend part au 2e Forum mondial de la jeunesse (FMJ), le ministre gabonais en charge de la Jeunesse a vanté la politique de son pays en faveur des jeunes, partant du PSGE jusqu’à l’adoption de lois et décrets censés améliorer leur traitement et leur représentativité au niveau des instances décisionnelles.
Depuis le 1er novembre, la cité balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh accueille la 2e édition du Forum mondial de la jeunesse. Le Gabon y est représenté par son ministre de l’Egalité des chances et de la Jeunesse qui, samedi 3 novembre, lors de la cérémonie d’ouverture officielle, n’a pas manqué l’occasion pour vanter la politique de son pays en faveur des jeunes.
Partant du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) dans lequel «un accent particulier» est mis notamment sur le domaine de l’agriculture au profit des jeunes, Arnaud Calixte Engandji-Alandji a assuré dans son discours de circonstance que ces dernières années, Ali Bongo a fait adopter plusieurs mesures visant l’autonomie des jeunes Gabonais ainsi que leur intégration dans la sphère décisionnelle.
«[Le] président de la République gabonaise a bâti sa politique économique et sociale sous le signe de l’égalité des chances, c’est-à-dire, la lutte contre les inégalités, la pauvreté et l’exclusion sociale. Pour cela, il a placé l’épanouissement, l’autonomisation, la formation et l’éducation des jeunes au cœur de son deuxième mandat politique, dénommé Septennat de la jeunesse.»
«De façon pratique, a précisé Arnaud Engandji, l’Etat gabonais a augmenté la subvention du Fonds d’insertion et de Réinsertion des jeunes, créé un Contrat d’apprentissage jeunesse pour les entreprises de plus de 50 salariés en vue de donner à nos jeunes une première expérience dans le monde du travail. On note également, la mise en place d’un centre Incubateur multisectoriel dirigé par les jeunes eux-mêmes et plusieurs autres accélérateurs dans le domaine de l’agriculture, le numérique et le leadership.»
Parmi les autres «efforts» fournis par les autorités gabonaises en faveur des jeunes, le ministre a cité l’adoption des lois et décrets visant à améliorer le traitement et la représentativité des jeunes dans la société. «Au niveau politique, a-t-il indiqué, 30% des postes électifs leur sont désormais réservés et les 30 autres pourcents destinés à la gente féminine qui compte cette fois encore des jeunes».
Arnaud Engandji a par ailleurs cité l’Office national de l’emploi (ONE), le Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJ) et le Fonds national d’actions sociales (FNAS) comme les structures chargées de matérialiser, de porter et d’accompagner toutes les mesures prises à l’endroit des jeunes.