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Locales 2018 : Quatre conseillers départementaux pour Massavala
Publié le mercredi 31 octobre 2018  |  Gabon Review
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Bien qu’incarcéré à la Maison d’arrêt de Libreville, Fréderic Massavala Maboumba a toujours le vent en poupe. Sa liste aux élections locales du 6 octobre a obtenu quatre conseillers départementaux à Tsamba-Magotsi.

Malgré son incarcération à la prison centrale de Libreville, Fréderic Massavala Maboumba est un petit «phénomène politique». Son score, lors des récentes élections, loin d’être ridicule, est plus qu’honorable à l’échelle locale. En dépit de son absence sur le terrain de la campagne, sa liste a obtenu quatre conseillers départementaux dans le département de Tsamba-Magotsi, dans la province de la Ngounié.

Arrivé en troisième position lors des législatives avec 8,79% des suffrages, bien loin devant cinq autres candidats ayant savamment battu campagne, Fréderic Massavala Maboumba semble avoir bien conservé la sympathie des siens, dans son département d’origine. En tout cas, ses scores, aux législatives et aux locales, suggèrent que l’ancien ministre délégué à l’Education nationale a encore les faveurs de la population de sa localité.

«Il est incarcéré depuis le 8 septembre 2017. Il n’a pas encore été jugé ni condamné. Son casier judiciaire est toujours vierge. Tout ça a amené les gens à se poser des questions. Voilà pourquoi il reçoit l’attention du peuple», a expliqué un ressortissant du département Tsamba-Magotsi. Pour ce dernier, «le fait de ne pas juger Frédéric et de ne pas le libérer non plus fait penser à un acharnement ou à une affaire politique. Et la population d’aujourd’hui est plus vigilante. Elle suit et elle tient compte de tout ça».

Proche de Jean Ping, le challenger d’Ali Bongo Ondimba lors de la présidentielle de 2016, Fréderic Massavala Maboumba a été inculpé et placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis plus d’une année. La justice le poursuit pour «provocation directe à un attroupement non armé par discours proféré publiquement, instigation à un attroupement non armé ayant troublé l’ordre et la tranquillité publique, instigation aux actes ou manœuvres de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat».
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