Au terme d’une réunion extraordinaire du bureau national, l’Union nationale de Zacharie Myboto a procédé à l’analyse des événements et autres rumeurs ayant trait à l’état de santé du président gabonais, Ali Bongo Ondimba. Le communiqué sanctionnant ce conclave recommande au gouvernement de s’exprimer en responsabilité sur la question, non sans dire la nécessité aux fonctionnaires de la Présidence de ne plus communiquer à propos, le gouvernement étant seul habilité, selon la Constitution.
L’Union nationale, parti politique de l’Opposition gabonaise a formulé des demandes au Gouvernement, visant le respect de la Constitution et le fonctionnement régulier des institutions et la paix civile. Le but étant de taire définitivement les rumeurs nées, au lendemain du malaise du président de la République alors présent au Davos du désert, en Arabie Saoudite.
Au travers desdites demandes formulées par la seule formation politique gabonaise quant à ce sujet d’actualité, le bureau national de l’UN, convoqué en réunion extraordinaire, lundi, à la suite de la communication faite dimanche dernier par le porte-parole de la Présidence, Ike Ngouoni Aïla Oyouomi, a procédé à l’analyse des événements (annonce faite par des médias étrangers des rumeurs quant au bulletin de sante d’Ali Bongo Ondimba, président de la Republique) qui se sont déroulés ces derniers jours et qui ont mis le pays dans la psychose.
À propos, le communiqué sanctionnant la réunion extraordinaire et signé du président du parti, Zacharie Myboto, rappelle que la gestion d’une situation de cette nature relève de la seule compétence du Gouvernement, qui a l’obligation d’en informer la Nation.
Le communiqué poursuit en précisant qu’afin de mettre définitivement un terme au climat de psychose qui s’est emparé du pays à ce sujet, l’UN demande que le gouvernement s’exprime en responsabilité sur l’état de santé du président et en informe régulièrement la Nation. Qu’il soit la seule institution constitutionnelle habilitée à suivre ce dossier aussi bien auprès des médecins que des autorités saoudiennes.
Dans le même esprit et en vue de s’inscrire dans le strict respect de la Constitution, le bureau national de l’UN a invité les fonctionnaires de la Présidence de la République à ne plus s’exprimer sur ce sujet qui ne relève pas de leur compétence, mais de celle du Gouvernement.
À Emmanuel Issoze Ngondet, le Premier ministre, ils ont demandé qu’il rallie Riyad dans les meilleurs délais, afin de rencontrer le Chef de l’État, les autorités saoudiennes dont il est l’hôte officiel, ainsi que l’équipe médicale de l’hôpital du Roi Faycal.