Libreville abrite du 29 octobre au 2 novembre 2018 la célébration de la 7e semaine africaine de l’eau (SAE), couplée à la 11e session ordinaire de l’Assemblée générale des ministres en charge de l’eau.
Plusieurs personnalités politiques, de la société civile, de la communauté scientifique et du monde des affaires se réunissent à Libreville depuis ce 29 octobre 2018, dans le cadre de l’organisation de la 7e semaine africaine de l’eau(SAE) et de la 11e session ordinaire de l’Assemblée générale des ministres en charge de l’eau. Un rendez-vous devant permettre discuter et de chercher des solutions aux problèmes d’eau et d’assainissement en l’Afrique.
Cette 7e édition de la SAE a pour thème «Vers la réalisation de la sécurité de l’eau et de l’assainissement gérée de manière sûre pour l’Afrique». Il est organisé chaque année en conformité avec la décision du Conseil des ministres africains sur l’eau dans le but de créer une dynamique pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), concernant l’eau et l’assainissement.
Pour le ministre gabonais de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang, «ce conclave de haut niveau et de portée internationale qui se tient pour la toute la toute première fois, en Afrique centrale, traduit la problématique que suscite les enjeux hydriques à travers le continent». Lesquels enjeux «amènent les Etats à rechercher collectivement des solutions idoines à ces questions liées à l’approvisionnement en eau, ainsi qu’à l’assainissement, conformément au sixième Objectif du développement durable (ODD) à l’horizon 2030».
Le 6e ODD vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau, notamment en surface et dans les parties souterraines. Pour l’atteinte de ces objectifs, la communauté africaine se retrouve ainsi tous les deux ans pour l’analyse, l’évaluation et le suivi des indicateurs de cet ODD pour, parvenir à une croissance durable.
Au cours de ces rencontres de Libreville il sera question de faire l’état des lieux des progrès dans le domaine de l’eau et l’assainissement, de promouvoir les échanges d’expériences entre pays et de la résilience aux changements climatiques, et surtout plaider en faveur d’une prise en compte de la politique accrue de l’assainissement en Afrique. Les travaux doivent contribuer à l’élaboration de stratégies pour le financement adéquat et durable des programmes d’eau et d’assainissement, promouvoir et soutenir l’élaboration de l’ensemble des bassins transfrontaliers et des systèmes d’aide à la décision, entre autres.
Placé sous le Haut patronage du président Ali Bongo Ondimba, les rencontres de Libreville sont organisées par le Conseil des ministres africains en charge de l’eau (AMCOW) et la Commission de l’Union africaine (UA).