Ayant d’abord minimisé l’état de santé d’Ali Bongo, le porte-parole de la présidence de la République évoque désormais, un malaise dû à «une fatigue sévère». Mais Ike Ngouoni assure que le chef d’Etat «va mieux» après cinq jours de soins médicaux.
Survenu à Ryad en Arabie Saoudite, le 24 octobre, le malaise d’Ali Bongo n’était pas dû à «une fatigue passagère» comme l’affirmait le porte-parole de la présidence de la République trois jours plus tôt. 24 heures après avoir minimisé l’état de santé du président, Ike Ngouoni a évoqué, dimanche 28 octobre, «une fatigue sévère». Selon lui, les ennuis de santé du chef de l’Etat ont été causés par «une très forte activité ces derniers mois, tant sur le front diplomatique que sur le chantier des réformes intérieures».
Près d’une semaine après qu’Ali Bongo ait été interné à l’hôpital du Roi Fayçal à Riyad, son conseiller et porte-parole l’assure, «le président de la République va mieux». Il continuerait de suivre des soins médicaux, tout en prenant du repos en compagnie de sa famille et certains de ses collaborateurs.
S’il appelle les Gabonais «à redoubler de vigilance face aux fake news» sur l’état de santé du chef de l’Etat, Ike Ngouoni promet qu’il communiquera régulièrement sur le sujet, pour éviter des «contrevérités [et] des mensonges» diffusés sur les réseaux sociaux et certains sites d’information.