La campagne électorale pour le compte du second tour des élections législatives prévu pour ce samedi 27 octobre 2018 aura été le moment de tous les excès. Pour preuve, lors d’une causerie organisée en soutien au candidat du Parti démocratique Gabonais (PDG) au 1er siège du 4ème arrondissement de Libreville, le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet pour justifier la nécessité de soutenir le porte étendard de son parti a évoqué une discussion avec le journal Jeune Afrique. Des affirmations jugées imaginaires par L’hebdomadaire panafricain.
En effet, lors de cette rencontre qui avait pour objectif de galvaniser les troupes en prélude du second tour entre Séverin-Pierre Ndong Ekomie et Alexandre Barro Chambrier dans le 4ème arrondissement de Libreville, le chef du gouvernement a affirmé que : « les gens de Jeune Afrique m’ont appelé pour me dire : “Ben, pourquoi vous ne faites rien pour mettre un terme à la présence de Barro-Chambrier, alias Satanas, au 4e arrondissement ?” ». Une déclaration balayée d’un revers de la main par le média qui dit n’avoir eu aucun contact avec ce dernier.
« Jeune Afrique conteste vigoureusement cette allégation et nie avoir discuté avec Emmanuel Issoze Ngondet de la candidature d’Alexandre Barro-Chambrier », martèle l’hebdomadaire. Pis, il se dit être l’objet de « fake news », surtout en période électorale.
Cette bourde du chef du gouvernement Emmanuel Issoze Ngondet démontre la légèreté avec laquelle certaines personnalités politiques mènent la campagne électorale surtout pour une élection dont le but est de renouveler les représentants des populations à l’Assemblée nationale avec le pouvoir de contrôler l’action du gouvernement et de légiférer.