Mère de quatre enfants, une fille de 26 ans a été tuée par son compagnon dans la nuit du 19 au 20 octobre au quartier Transfo, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil. Une violente dispute de couple est à l’origine du drame.
Situé dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, le quartier Transfo était dans l’émoi dans la nuit du 19 au 20 octobre dernier. Mère de quatre enfants et âgé de 26 ans, Michelle Azozet Mouabeni a été tué par son concubin Michael Nguéma Ndong. Agé de 38 ans, le présumé coupable est employé dans une société pétrolière de la cité pétrolière.
L’accusé nie toujours les faits, soutenant plutôt la thèse du suicide par pendaison de sa compagne. Selon le témoignage Michael Nguéma Ndong, le drame est intervenu à la suite d’une rixe durant la nuit fatidique. Ayant découvert une photo exhibitionniste de son partenaire, la disparue a noyé son chagrin dans l’alcool avant d’en venir aux mots avec Michael Nguéma Ndong. Tout serait parti de là.
Une version cependant démentie par le fils aîné du couple, âgé d’à peine sept ans. Ayant assisté à la scène, il a affirmé aux agents de la Police judiciaire (PJ) lors de son audition, que sa mère s’est faite étranglé par son père. Des révélations confirmées après l’autopsie de la dépouille de la défunte par le médecin légiste.
Selon le rapport de l’examen médical, «Michelle Azozet Mouabeni a été retrouvée pendue sur la grille de protection de leur domicile, les pieds touchants le sol avec plusieurs hématomes et des côtes cassées». Une posture que les enquêteurs ont présenté comme une «machination pure et simple». Michael Nguéma Ndong a été présenté le 26 octobre, devant le procureur de la République du Tribunal de Première instance de Port-Gentil.